Province Saint-Louis de Gonzague


Noviciat

Locaux du noviciat

HIER  ET  AUJOURD'HUI

Avant 1976, les premiers Frères autochtones partaient faire leur noviciat à Jersey (Angleterre) ou à Ploërmel (France). Les Frères Roger Parisot, Gamaliel Lubin, Éric Prosper, Philippe D’Meza ou encore plus près de nous, les Frères André Nicolas, Gabriel Franck, Serge LAROSE sont à compter parmi ceux qui ont fait leur noviciat à l’extérieur du pays.

Pour l'année 2012-2013 du dernier noviciat il y avait trois novices : Wenscky Jean-Louis, Rémy Mondélus et Jean Berjeau Opont. Ayant entendu le Christ les invitant à mettre leurs pas dans ses pas, à être son image auprès des enfants et des jeunes, ils ont répondu librement à cet appel. Avec leurs deux responsables, F. Simon Alphonse (maître des novices) et F. André Nicolas (maître-adjoint), ils forment la communauté du noviciat.

Le noviciat (un an) est essentiel à la formation à la vie religieuse. Les jeunes qui y entrent ont déjà fait un parcours à travers le pré-postulat et le postulat. La vocation étant un appel de Dieu, il faut du temps pour que le sujet fasse l’expérience de la rencontre de Celui qui lui fait signe. Dans le souci d’une formation sérieuse, en vue d’une décision mûrement réfléchie et motivée, un soin particulier doit être donné à cette année spéciale précédant les premiers vœux. Le noviciat symbolise l’espoir pour la province St Louis de Gonzague.

LA  VIE  AU  NOVICIAT

Le quotidien du noviciat repose sur trois piliers qui assurent un bon équilibre. Cette triade vitale peut se résumer comme suit : la prière, l'étude, la détente.

La prière, qu’est-ce à dire ? La relation avec Dieu se situe au cœur de la vie du novice. Tout ce que l’on fait c’est en vue d’une meilleure connaissance de Dieu et d’une plus grande intimité avec Lui. L’expérience de sa rencontre est capitale et décisive pour le Frère en herbe.

L'étude ? En tant qu’ouvrier appelé à venir travailler à la vigne du Seigneur, le novice voit dans son travail  de formation un moyen privilégié pour accomplir l’œuvre du salut. A travers l'étude journalière, ordonnée, méthodique et rigoureuse, il pose les bases de son édifice communautaire, missionnaire et de consacré.

La détente ? Ce dernier pilier apporte l’équilibre. Il nous évite de tomber, d’un côté, dans un certain spiritualisme, et de l’autre, dans le travail excessif. Il nous libère de nous-mêmes et nous pousse vers les autres.

Ainsi, avec ces trois piliers, nous gardons les pieds sur terre tout en restant tournés vers l’essentiel : Dieu Seul.

Novices de l'année 2012 - 2013